Les objectifs de l’été

C’est devenu régulier, je vous republie ici une infographie qui résume bien les objectifs de l’été…

Source : les faits astro marquants de l’été 2025

Et quelques commentaires sur base de plusieurs sources…

Juin

1er juin : conjonction Lune/Mars

La Lune se trouvera entre Mars et Régulus au soir du 1er juin.
Elle sera alors croissante, âgée d’environ six jours. Près de la moitié de sa surface sera alors éclairée.
La planète rouge Mars brillera quant à elle avec une magnitude de 1,2, visible dans le ciel comme un point rouge bien identifiable. Les deux corps célestes seront séparés d’environ 4 degrés — une belle conjonction facilement visible à l’œil nu.

17 juin : conjonction Mars/Régulus

Mars et Régulus se rapprocheront l’une de l’autre dans le ciel du soir.
La rouge Mars et l’étoile principale du Lion à la teinte bleutée formeront un duo contrasté.

23 juin : occultation des Pléiades par la Lune

Voici venir un événement rare (et rappelez-vous de précédente édition de 2025, fort perturbée par une météo !).
Ici encore, la Lune occultera deux des étoiles de l’amas des Pléiades au petit matin — Mérope et Alcyone.

Vers 3h55 (temps local), Mérope disparaîtra derrière la Lune, suivie d’Alcyone à 4h27. Exigence : la vue dégagée vers l’horizon nord-est. On repèrera La Lune et les Pléiades dès 3h30. cela permet de se préparer à l’aise… Les réapparitions sont prévues pour : Mérope à 4h37, Alcyone à 4h59.

Ok, il faut se lever tôt, mais c’est très accessible.

27 juin : maximum des Bootides de juin

La pluie de météores des Bootides de juin atteindra son maximum à cette date. Le nombre de météores des maximums de cet essaim est variable – généralement faible – mais cela vaut tout de même le coup d’œil. Ce d’autant plus qu’il y a eu des années avec un nombre étonnamment élevé d’étoiles filantes lors d’un tel maximum.

29 juin : conjonction Saturne/Neptune

En seconde partie de nuit, les planètes Saturne et Neptune s’approcheront à moins d’un degré l’une de l’autre. Ce rapprochement sera un sujet idéal pour un oculaire grand champ si l’observation en est faite au télescope, ou encore pour des jumelles. Une excellente occasion d’observer les deux planètes dans un même champ de vision.

29 juin : conjonction Lune/Mars

Le soir, le fin croissant lunaire se trouvera juste en dessous de Mars, dans la constellation du Lion. Vers 22h00, la Lune sera à environ 17 degrés au-dessus de l’horizon. Il fera à ce moment-là assez sombre pour pouvoir bien observer ces deux corps célestes.

Juillet

5 juillet : l’« Anse d’or »

L‘« Anse d’or » de la Lune sera visible ce soir.

Ce terme poétique « Anse d’or » — ou en anglais Golden Handle — désigne un magnifique jeu de lumière lunaire observable peu avant le Premier Quartier (environ 10–11 jours après la Nouvelle Lune) :

Sur le bord ouest (limbe) de la Lune—au niveau de la baie basaltique appelée Sinus Iridum (la mer des Pluies, flanquée de la chaîne de montagnes Montes Jura)—un phénomène est parfois visible.

Lorsque le terminator (ligne jour/nuit) atteint ce secteur, les sommets des Montes Jura sont éclairés par le Soleil levant, tandis que le plancher de Sinus Iridum reste encore dans l’ombre, formant ainsi une sorte de poignée dorée brillante qui semble flotter dans l’obscurité

Observation possible à l’œil nu dans de bonnes conditions – mais mieux visible avec des jumelles ou un petit télescope. Ce phénomène ne dure que quelques heures, le temps que le Soleil atteigne le fond de la baie et équilibre l’éclairage .

16 juillet : conjonction Lune/Saturne/Neptune

En seconde partie de nuit, la Lune s’approchera des planètes Saturne et Neptune à environ 3,5 degrés. Un trio intéressant à observer avec de grosses jumelles.

22 juillet : conjonction Lune/Vénus

La Lune passera près de la lumineuse Vénus – rapprochement qui se sera amorcé depuis la veille. Les deux astres se trouveront alors dans la constellation du Taureau.

23 juillet : conjonction Lune/Jupiter

Un jour seulement après la conjonction du 22 juillet, la Lune se rapprochera de la planète géante Jupiter, actuellement située dans la constellation des Gémeaux.

25 juillet : Pluton en opposition

Pluton sera en opposition à cette date. La planète naine atteindra alors une magnitude de 14,4 — trop faible pour être visible à l’œil nu, mais accessible en visuel avec des télescopes d’un diamètre important (200 et 256 mm sous un bon ciel) , ou en photo avec des télescopes classiques comme automatisés (dès 50 mm).

Sur l’image : vue de Pluton via Unistellar Equinox.
Pour l’observation visuelle : pour identifier Pluton, mieux vaut en revenir à la bonne carte céleste.

30 juillet : maximum des Delta Aquarides

Ne manquez pas l’observation des météores des Delta Aquarides le 30 juillet  ! Ces météores semblent trouver leur source dans la constellation du Verseau, et atteignent usuellement un taux maximal de 25 par heure.

Août

12 août : conjonction Vénus/Jupiter

Vénus et Jupiter seront extrêmement proches ce jour là dans le ciel du matin — elles seront situées à moins d’un degré l’une de l’autre. Vénus sera très lumineuse avec une magnitude de -4 et Jupiter aura une magnitude de -1,9.

12 août : pluie de météores des Perséides

Les Perséides, comme les appellent les astronomes, traverseront le ciel du soir en grand nombre à cette période.  Les médias promettent bien souvent un feu d’artifice spectaculaire de 100 météores par heure à cette occasion — une pluie d’étoiles filantes au sens propre. C’est cependant généralement exagéré.

Mais même sans ces « exagérations médiatiques », les Perséides restent une expérience inoubliable. La lumière de la Lune sera malheureusement très gênante cette année, masquant les météores les plus faibles.

19 août : Mercure à son élongation maximale à l’ouest

La rapide Mercure sera à son élongation maximale à l’ouest à cette date. Ce sera une bonne occasion de l’observer dans le ciel du matin. La planète atteindra à cette occasion une magnitude de -0,2 et sera visible juste au-dessus de l’horizon est peu avant le lever du Soleil.

20 août : conjonction Lune/Vénus/Jupiter

Voici un trio des plus esthétiques : le croissant extrêmement fin de la Lune (la nouvelle lune aura en effet lieu dans trois jours) passera près de Vénus et Jupiter à cette date. Un sujet digne d’intérêt pour les photographes.

21 août : conjonction Lune/Vénus/Mercure

Le jour suivant, la Lune s’approchera de Vénus et Mercure. Les trois astres s’aligneront au-dessus de l’horizon est.

26 août : l’astéroïde Hébé en opposition

L’astéroïde Hébé sera en opposition à cette date. Cela signifie qu’il se trouvera directement à l’opposé du Soleil, et sera donc dans des conditions d’observation idéales.

Hébé (désignation internationale Hebe) est un gros astéroïde de la ceinture principale. Sa surface est de couleur claire et est composée de nickel, de fer et de roches silicatées.

C’est le sixième astéroïde découvert, le 1er juillet 1847 et la seconde et dernière découverte due à Karl Ludwig Hencke qui avait précédemment découvert Astrée. C’est Carl Friedrich Gauss qui lui aurait donné le nom de la déesse grecque de la jeunesse, Hébé, échanson des dieux de l’Olympe jusqu’à ce qu’elle soit mariée à Héraclès. Le prince troyen Ganymède lui succéda alors.

Hébé est l’un des astéroïdes les plus lumineux — une cible intéressante, à rechercher avec un télescope et une carte céleste.

Un petit défi pour l’été ?

Observer des transits d’exoplanètes avec un télescope de 50 mm de diamètre depuis Bruxelles, irréel ?

Certes un défi, mais pas impossible. Bien que la sensibilité de ce type de télescope soit fort limitée, certains transits d’exoplanètes, notamment ceux des « hot Jupiters », peuvent cependant être détectés avec cet équipement modeste, à trois conditions :

  • utiliser une caméra sensible
  • disposer du meilleur ciel possible
  • suivre des protocoles d’observation rigoureux
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La comète SWAN, à découvrir en 2025

Fin mars, trois astronomes amateurs ont découvert la comète C/2025 F2 (SWAN).

Ce qui rend cette comète inhabituelle, c’est que les trois co-découvreurs — Vladimir Bezugly d’Ukraine, Michael Mattiazzo d’Australie, et Rob Matson de Californie — ne l’ont pas trouvée en l’observant ou en la photographiant au télescope, mais bien dans l’examen des images publiques issues de la caméra SWAN (Solar Wind Anisotropies) de l’Observatoire solaire et héliosphèrique (SOHO).

Et encore plus normalement, les comètes portent le nom de leurs découvreurs. Mais quand la découverte repose sur des images publiques, elles portent le nom de l’observatoire à l’origine des données (donc l’acronyme « SWAN » dans le nom de cette comète).

Mais les « prédictions » sont actuellement fort peu précises. Donc, c’est intéressant de la suivre et de l’observer.

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Eclipse partielle de Soleil du 29/03/2025

Le samedi 29/03/2025, une éclipse partielle de soleil était visible en Belgique.

Pour cette occasion, Latitude5050 a organisé une observation ouverte au public afin de faire découvrir ce phénomène.

Au moyen de notre maquette Soleil-Terre-Lune nous avons montré les éléments clés permettant d’expliquer le phénomène d’éclipse. Et nous avons mis à disposition différents télescopes et lunettes de protection pour permettre l’observation en toute sécurité.

Nous avons eu plus de 200 visiteurs, et nous avons fait l’objet de reportages sur BX1 et la RTBF

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Début 2025 en un coup d’oeil…

Résumé infographique d’évènements astronomiques du printemps 2025 (issus du site de AstroShop)

Un bon résumé visuel, dont je salue la concision et la praticité…
Vous pouvez cliquer sur ce lien pour les détails

Et on reviendra sur chacun en détail via des articles dédiés au cours du temps.

PS : Profitez du ciel de début Mars (déjà 7 nuits utilisables) !

11/02 – Journée des femmes et filles dans la science

Le 11 février nous célébrons la journée des femmes et des filles dans la science.

Cette journée sert à faire connaître les femmes qui ont contribué à la science et dont le travail n’a pas été reconnu, contribuant ainsi à la création de modèles pour que les filles et les femmes aient quelqu’un à admirer et voient ainsi que la science nous concerne tous.

Dans le domaine de l’astronomie, une des premières à porter ce drapeau fut Aglaonice de Thessalie, qui calcula avec précision les éclipses, trouvant un modèle et décida de l’appeler le cycle de Saros, puisque la Lune, le Soleil et la Terre reviennent à la même position relative chaque 223 mois.

Un cas plus récent et une légende vivante est également celui de Jocelyn Bell qui a découvert le pulsar et a subi ce qu’on appelle l’effet Matilda, détournement de travaux qu’elle a effectués pendant son doctorat.

D’autres nombreuses femmes ont fait des contributions majeures en astronomie.

Chez Latitude 5050, les femmes et les filles constituent 30% des membres. Un des objectifs de notre association est de promouvoir l’astronomie et la science en général au plus grand nombre, en espérant ainsi éveiller la curiosité des plus jeunes en peut être créer ainsi des vocations dans ce domaine.

Le GPS sur la Lune ?


A la base, les signaux radio émis par les satellites des différents
systèmes de navigation (comme le GPS (US) ou
le Galileo (EU)) sont dirigés vers la Terre.

Mais évidemment, une partie s’échappe dans l’espace.
Et comme à la base, les signaux sont puissants (suffisants en tout cas pour passer à travers toutes les conditions atmosphériques terrestres), il est donc possible, en théorie, de les détecter, et de-facto, de localiser un satellite terrestre qui en émettrait.

Et cela, même si le récepteur se trouverait à grande distance de la Terre, disons… 400000 km !

Ce phénomène a été validé avec les sondes scientifiques de type « Magnetospheric MultiScale » (MMS) qui étudient les relations entre le vent solaire et la magnétosphère terrestre.

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Lorsque la « Blaze Star » explosera, il faudra être prêt.


L’éruption prévue de la T Corona Borealis (T CrB) sera probablement l’un des événements astronomiques les plus passionnants de ces dernières années. Oui, mais quand surviendra-t-il ?

T Coronae Borealis est-elle déjà devenue une nova?

T Coronae Borealis n’est pas encore devenue une nova. La date exacte de cette éruption nova est incertaine, avec des prédictions très variées, et le véritable moment ne sera clair que lorsque cela commencera réellement !

Une prévision, basée sur un assombrissement en mars 2023 et une comparaison avec un événement similaire avant l’éruption de 1946, prévoyait que la nova se produirait entre mai et début septembre 2024. => De toute évidence, selon ce modèle, l’explosion de T Coronae Borealis est en retard.

Une autre prévision, utilisant également le modèle d’assombrissement et de brillance observé autour de l’événement nova de 1946, suggère mi-2025 comme le moment le plus probable, bien que l’éruption puisse se produire aussi tôt qu’en avril 2024 ou aussi tard qu’en octobre 2025.

Pendant ce temps, la prévision la plus ancienne de 1946, faite par N.F.H. Knight ou W.M. Lindley, suggérait une éruption quelque part en 2026-27.

Et dans ce dernier cas, on a encore le temps… D’avoir un ciel clair pour l’observer !

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Que regarder dans le ciel en 2025 ?

4/1 : OCCULTATION SATURNE
voir l’article lié

18/1 : CONJONCTION SATURNE ET VENUS

Le 18 janvier, Vénus et Saturne apparaîtront à moins d’un demi-degré de distance dans le ciel, environ 30 à 45 minutes après le coucher de soleil. Regardez vers le sud-ouest pour voir briller les deux astres, à une hauteur d’environ 30°.

14 MARS : ÉCLIPSE LUNAIRE TOTALE ET LUNE ROUGE

Le 14 mars, on pourrait voir la Lune rougir aux premières heures de la journée. Cet effet « Lune de sang » se produit lorsque la Lune est pleine et que le Soleil, la Terre et la Lune sont parfaitement alignés de sorte que l’ombre de notre planète enveloppe le disque lunaire dans le ciel.

L’événement ne sera pas totalement visible depuis notre latitude. Pour l’apercevoir, il faudra se déplacer

On n’a droit qu’à une (très) courte phase « éclipse au coucher de Lune » qui sera très difficile à apercevoir de chez nous.

22 MARS : JOURNEE DES FAMILLES ORIONIS

Initiation à l’optique astronomique et conférence sur l’usage des télescopes VA à Observatoire Charles Fehrenbach de Prisches

29 MARS : ÉCLIPSE SOLAIRE PARTIELLE

Soyons clair, sans se déplacer sur la planète, inutile d’espérer voir une éclipse totale avant longtemps… (L’auteur de ces lignes sera décédé depuis un bout de temps) :

Sous nos latitudes, seule des éclipses partielles (croissant) seront désormais visibles et cela pour de nombreuses années.

Le 29 mars, elle sera visible depuis l’Amérique du Nord, l’Europe, le nord de l’Asie et le nord-ouest de l’Afrique.


L’événement commencera vers 11h40, heure locale.

26 JUIN : LA LUNE ET MERCURE

Mercure est souvent difficile à repérer en raison de sa proximité avec le Soleil et de sa luminosité. Le 26 juin, l’insaisissable planète sera plus facile à apprivoiser car elle apparaîtra juste à côté de notre Lune, la configuration parfaite pour les astronomes amateurs.

Regardez bas dans le ciel de l’ouest peu après le coucher de Soleil, environ 20 à 30 minutes avant que le crépuscule ne s’évanouisse complètement. Mercure se montrera sous la forme d’un point de lumière vacillante à l’œil nu, environ trois degrés à côté d’un mince croissant de Lune.

N’oubliez pas de choisir un site à la vue dégagée sur le bas du ciel pour ne pas manquer le duo. La petite Mercure peut être difficile à identifier dans la lueur du Soleil, essayez d’utiliser des jumelles pour mettre toutes les chances de votre côté.

12 AOÛT : VÉNUS ET JUPITER

Il faudra vous lever tôt pour assister à la conjonction des deux planètes les plus brillantes du système solaire : Vénus et Jupiter. Cette conjonction exceptionnelle offre une chance inouïe d’observer les deux astres flamboyants quasiment côte à côte.

À l’aube, vers nord-est / est pour découvrir celles-ci le champ de vision de vos jumelles ou télescope à champ large. À l’aide d’un petit télescope, vous pourrez voir l’atmosphère à bandes de Jupiter et ses quatre lunes galiléennes, qui se montreront sous la forme de quatre petits points entourant la planète.

7 SEPTEMBRE : NOUVELLE ÉCLIPSE LUNAIRE TOTALE

De nouveau, l’éclipse ne sera visible que de manière incomplète, et uniquement dans sa phase montante

L’ombre de la Terre commencera à envelopper la Lune à 18h27 (U1, UT+2), alors que l’éclipse totale durera de 19h30 (U2, UT+2) à 20h51 (U3, UT+2). Pendant la phase totale de l’éclipse, la lumière du Soleil qui traverse l’atmosphère de la Terre chargée de particules est courbée vers les longueurs d’onde rouges du spectre lumineux puis projetée à la surface de la Lune, ce qui lui donne cette teinte rouge orangé.

A notre latitude de Bxl, ce sera donc court…

19 SEPTEMBRE : CONJONCTION DE LA LUNE, VÉNUS ET RÉGULUS

Au petit matin du 19 septembre, regardez à l’est 45 minutes avant le lever du Soleil. On trouvera réuni : un croissant de Lune, Vénus et Régulus dans un triangle fort visible.

8 NOVEMBRE : SATURNE

Début novembre, la planète géante perdra ses anneaux qui nous apparaîtront désormais sur la tranche. Cet événement se produit tous les quinze ans, lorsque l’axe de Saturne s’aligne avec la Terre et fait presque disparaître les anneaux, dont l’épaisseur ne dépasse pas les quelques kilomètres.

La meilleure façon d’observer le phénomène sera de se munir d’un télescope avec un grossissement très élevé.

13 ET 14 DÉCEMBRE : GÉMINIDES

Tous les ans en décembre, la Terre traverse un nuage de débris spatiaux créé par la désintégration d’un astéroïde rocheux connu sous le nom de 3200 Phaethon.

Ce qui fait pleuvoir sur Terre une nuée d’étoiles filantes, entre 60 et 120 météores en une heure pendant sa période d’activité maximale, généralement les 13 et 14 décembre. Cette année, l’événement sera particulièrement intense, car la pluie coïncidera avec un ciel noir, sans Lune.

AURORES EN 2025

En octobre 2024, un comité international composé d’experts de la NASA et de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a annoncé que le Soleil était finalement entré dans la période de maximum solaire, qui devrait se poursuivre toute l’année prochaine.

Tout au long de l’année, nous pourrons observer une activité solaire particulièrement intense, avec une recrudescence des taches solaires et des éruptions solaires, ce qui augmentera inévitablement les apparitions d’aurores (même sous nos latitudes, comme ce fut déjà le cas en 2024).

LES ETOILES FILANTES

9/1 kappa-Cancrides : à surveiller, sursaut enregistré le 10 janvier 2015 à2 h 50 min TU, et activité vidéo en 2016.

21-26/1 : iota-Centaurides : a surveiller, augmentation d’activité observée en 2024

31/1-20-2 : alpha-Centaurides : à surveiller, possible sursaut observé les 13-15 février 2021.

23-31/7 : gamma-Draconides de juillet: a surveiller, sursaut enregistré le 28 juillet 2016 à0 h 07 min

17/7-24/8 : Perséides: le 12/08 à 13 h-15 h : traversée d’une partie du dust trail libéré par la comète en 1079. Prévisions Jérémie Vaubaillon. Le 12/08 à 15 h et le 13/08 à 3h : maximum classique. Le 13/08 après 4 h: traversée d’un filament de météoroïdes (Jenniskens, 2006)

3-28/8 : kappa-Cygnides : forte complexité de la structure du radiant (Koseki, 2014) e prendre en compte.

5-21/9 : epsilon-Perséides de septembre : sursauts observés en 2008 et 2013. Pas de sursaut prévu d’ici 2040, d’après Esko Lyytinen.

12/9 : epsilon-Eridanides : dust trail libéré en 1216. Prévisions Jérémie Vaubaillon.

6-10/10 : Draconides : le 8/10 à 15 h 18 min (J) ou 15 h 07 min (M) : 2012 dust trail de 21P/Giacobini-Zinner. Prévisions Mikhail Maslov (M) et Peter Jenniskens (J) (Jenniskens, 2006). 8/10 à19 h : maximum classique. Périhélie de 21P/Giacobini-Zinner en mars 2025, donc extra-activité à surveiller.

20/9-20/11 Taurides sud : taux potentiellement doublés en 2025 grâce à la ren contre de météoroïdes piégés en résonance 7:2 avec Jupiter.

20/10-10/12 Taurides nord :taux potentiellement doublés en 2025 grâce à la rencontre de météoroïdes pieges en résonance 7:2 avec Jupiter.

6-30/11 Léonides : le9/11 à 22 h: dust trail du passage de 55P/Tempel-Tuttle en 1167. Prévisions Jérémie Vaubaillon. Le 15/11 à3 h: dust trail du passage de 55P/Tempel-Tuttle en 1633. Prévisions Jérémie Vaubaillon. Le 17/11 à 10 h (M) ou 18 h: maximum classique qui pourrait être légèrement anticipé d’ après Mikhail Maslov (M) Le 17/11 18 h-23 h : dust trail du passage de 55P/Tempel-Tuttle en 1699. Prévisions Mikhail Maslov.

Andromèdides : rien-de prévu en 2025, mais à surveiller.

17-21/12 Ursides : le 22/12 à 5 h 39 min sursaut possible associe à une rencontre avec un filament de météoroïdes.

LES CONJONCTIONS PLANETAIRES

Source : Ephémérides 2025 IMCCE