Heureusement, l’astronomie couvre tous les domaines scientifiques, ce qui permet de découvrir de multiples sujets pendant toute une année…
Car pour ce qui concerne l’observation du ciel, pure et dure, on n’est pas trop gâté en Belgique !
Avec les évolutions climatiques de notre XXIème siècle, c’est intéressant de garder une trace des nuits (*) utilisables pour l’observation du ciel. Et si un capteur est mis dans un endroit, est-ce qu’il est vraiment représentatif, au niveau d’une agglomération moyenne ?
Une question qui nous permet aussi de lancer ce petit projet participatif de comptabilisation des nuits observables, alimenté par nos membres tout au cours de l’année.
Pour participer, c’est très simple : envoyez simplement un mail vers notre Agora et nous compatibiliserons votre observation. Il suffit d’indiquer :
Sujet : « Observation »
Message : au min. : le lieu, et la date. Mais si vous avez des images à partager, cela sera toujours lu par tous avec intérêt.
Un peu de vocabulaire indispensable
Par « nuit« , nous définissons
- une période d’au moins 3h
- pendant laquelle une observation stellaire suivie (visuelle ou numérique) est possible (la Lune à travers les nuages ne compte pas)
- dans des conditions météo acceptables (de 0 à 2 octa (**)
- l’observation stellaire indiquée incluant évidemment les limites d’observation fixées par notre pollution lumineuse forte (condition de ciel moyenne < 19 mag/arcsec² (***)) de la périphérie Bruxelloise).
Ex : la visibilité complète de la Grande Ourse ou de Orion est un critère suffisant.
En fin 2025, une caméra de type « All Sky » sera d’ailleurs installée pour commencer à suivre en permanence l’évolution de cette situation.
Résultats
Nombre de nuits par mois : Région Bruxelloise
- 2025/01 : 01-> 18 = 2 nuits
- 2025/02
- 2025/03
- 2025/04
- 2025/05
- 2025/06
- 2025/07
- 2025/08
- 2025/09
- 2025/10
- 2025/11
- 2025/12
Voici pour la région Bruxelloise… Mais c’est intéressant de savoir, à la même période, on est tous logés à la même enseigne !
Donc, si vous vous déplacez et que vous avez une nuit exploitable, faites-le nous savoir de manière succincte : lieu / mois / nombre dans le mois.
Par « lieu », cela peut être notre (petit) pays, car les conditions varient tout de même souvent entre nord et sud… Ou partout dans le monde !
Nombre de nuits par mois : Ailleurs… (voyage, deuxième résidence)
- 2025/01
- 2025/02
- 2025/03
- 2025/04
- 2025/05
- 2025/06
- 2025/07
- 2025/08
- 2025/09
- 2025/10
- 2025/11
- 2025/12
Notes
(*) Par nuit, on considère la période pendant laquelle les étoiles deviennent visibles, même faiblement (de nuit crépusculaire à nuit profonde, soit > 13 mag/arcsec²). Pour plus d’information, vous pouvez lire ceci.
(**) Cette unité indique la proportion de ciel couvert par la couche nuageuse au-dessus de la zone d’observation. Cette proportion de ciel est mesurée en octas (fraction en 8e de ciel couvert). La proportion de 1 à 2 octas correspond à un ciel avec quelques nuages ou < 25% de ciel couvert.
(***) Pour estimer la noirceur d’un ciel à un endroit donné, on peut utiliser la magnitude surfacique (mag/arcsec²) ou MPSAS (Magnitude Per Square ArcSec). Le principe est simple : au plus cette valeur est élevée, au plus le ciel est noir. On peut aussi exprimer cette valeur via le NELM (Naked Eyes Limiting Magnitude) qui fournit une idée de ce qui est qui est visible à l’œil nu (mais comme la sensibilité de chaque oeil varie par individu, c’est forcément plus indicatif qu’autre chose).
Pour en savoir plus : lisez ceci
Comme c’est une « magnitude » : un écart de +1 magnitude signifie 2.5 fois moins de lumière provenant de la zone observée. Un écart de 5 mag/arcsec² indique une différence de 100x plus sombre ou plus clair.
- > 22 : meilleur ciel théorique sur Terre (avec son atmosphère, allez au Pole Sud pour le rencontrer…)
- 22.0 : une nuit sans Lune sans aucun lumière artificielle (là où on construit les observatoires…)
- 21.0 : typique d’un ciel rural sans pollution lumineuse (toutes les constellations, voie lactée sont visibles)
- 20.0 : typique d’une zone périurbaine où la visibilité de la Voie lactée est déjà fortement atteinte
- 19.0 : typique d’une zone périurbaine avec des maisons proches l’une des autres (la majorité des constellations sont reconnaissables)
- 18.0 : typique pour une zone périurbaine déjà fort éclairée (une partie des constellations est reconnaissable)
- 17.0 : la vue du ciel depuis une ville éclairée (quelques étoiles sont visibles à l’oeil nu)
- 13.0 : limite de la « nuit », le Soleil s’est civilement couché (-6° sous l’horizon), Venus and Jupiter sont visibles, les étoiles les plus brillantes (mag 0) apparaissent.